
L'activité humaine produit des déchets dont elle n'arrive pas а se débarrasser.
Dans l'industrie, les processus utilisent beaucoup des produits chimiques nocifs trop souvent rejetés dans la nature sans récupération, polluant ainsi les écosystèmes et l’atmosphère. On peut nommer les BPC, le mercure, le plomb, le mirex, le chlordane qui sont très nocifs. Ces produits s’introduisent dans la chaîne alimentaire des animaux et par conséquent les populations vivant de prélèvements directs par la pêche et la chasse de subsistance. Les populations autochtones du nord et quelques fois même les agriculteurs dans les régions rurales en subissent de graves conséquences.
L’agriculture utilisant les pesticides comme le DDT crée des dommages à l’eau souterraine car ce produit ne se résorbe pas et est infiltré dans la terre avec la pluie ou s’écoule dans les cours d’eau pour rejoindre la mer.
Heureusement, plusieurs pays ont légiféré pour prohiber l’usage du DDT en agriculture. Mais plusieurs pays l’utilisent encore pour avoir une production agricole de meilleure qualité pour nourrir leur population.
La consommation domestique amène beaucoup de résidus qui ne sont pas réutilisables et dont elle doit se départir d’une façon ou d’une autre.
Beaucoup de ces déchets peuvent techniquement être recyclés ou
récupérés à un autre usage. Les moyens techniques existent actuellement pour le recyclage d’une grande proportion de ces résidus. Malheureusement, beaucoup de ces déchets demeurent encore non traités.
On peut calculer par pays une mesure de l’incidence sur l’environnement.
Cette mesure compte par habitant la quantité en hectare de terre productive requise. Le résultat est frappant. Si tous les humains vivaient au rythme des populations américaines, cela prendrait 2 autres planètes terres pour leur consommation et pour se débarrasser de des déchets. 1)
B.B.
1)Ref. Keating, "Le Canada et l'état de la planète" p.40 - 45
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